jeudi, février 25, 2016

Après l'échange : Les différences culturelles entre les deux pays


Quand nous sommes allés en France, nous avons apprécié quelques différences à niveau culturel entre l'Espagne et ce pays.
            La principale différence que nous avons observé est l'horaire que nous avons suivi avec nos correspondants pendant les quatre jours de l'échange. Nous nous sommes levés chaque jour à environ six heures du matin, il y avait même quelques élèves qui se levaient à cinq heures du matin pour avoir le temps de déjeuner et arriver au lycée à huit heures! Quand nous nous étions levés, toute la famille s'était déjà réveillée aussi.



            À l'après-midi, quelques élèves français restaient manger dans l'énorme cantine du lycée puis rentraient en classe pour suivre les classes jusqu'à six heures du soir. Oui, ils fessaient classe jusqu'à six heures du soir chaque jour. Ensuite, nous rentrions chez nos correspondant avec eux à nouveau vers sept heures du soir . Une grande partie de nos correspondants prenaient le bus chaque jour pour aller au lycée et retourner chez eux, ou sortir avec les amis, ou etcétéra.
            Une autre des différences que nous avons pu apprécier, qui est évidente à cause de la position géographique de Perpignan, se situant plus au Nord que la Catalogne, est qu'il fessait plus froid.
            Le lycée était incroyablement grand en comparaison aux lycées de Reus ou Tarragone, et celui ci, pour la grande majorité des français, était petit par rapport aux autres lycées de la zone. Les installations étaient en plus meilleures que celles d'ici. De plus, le respect entre les élèves et les professeurs était supérieur qu'en Espagne, les élèves vouvoyaient ses professeurs et les nommaient Monsieur ou Madame.
            Nous avons pu apprécier quelque chose curieuse entre les élèves français: les styles vestimentaires étaient très différents, nous avions la sensation de que chaque élève avait son mode de s'habiller, très spécial pour quelques uns: les vêtements semblaient être quelque chose de très personnelle et individuelle pour eux.
            Sans prendre en compte ces différences appréciées, en gros la France et l'Espagne ont une culture assez égale.

           Aaron Murillo et Elia Pujades

dimanche, février 21, 2016

Loisirs et temps libre



Le temps libre d'après Hèctor Abela et Joan Domènech

Pendant notre séjour à Perpignan, on n’a pas arrêté de faire des trucs. Quand on n’avait pas d’activités ni de cours, nous sommes sortis avec nos correspondants. Quelques uns sont allés au bowling, d’autres au Laser Game et même au cinéma. On a acheté des souvenirs  pour notre famille et pour nos amis aussi.  

"Los ángeles de Blavi"
Mais si quelque chose est sure, c’est qu’on s’est très amusé, même si quelqu’un nous coupait la circulation du sang du bras en regardant le film d’horreur ou même si nous sommes arrivés à Reus avec quelques kilos de plus et une tristesse dans le cœur à cause du  manque des super amis qu’on a fait en France.


Toutes les activités qu’on a fait avec nos correspondants et nos amis (ceux qu’on avait déjà et ceux qu’on a connu après) nous ont aidé à nous connaître un peu plus et à  faire de ce séjour une expérience inoubliable. On espère que les Français attendent le moment de venir ici avec beaucoup d’impatience ! Comme nous!


Le temps libre d'après Laura Ribalta 

Pendant notre séjour à Perpignan à part de faire des activités au lycée et d’autres activités programmées par les professeurs,  on a eu du temps libre pour passer avec nos correspondants aussi.

La deuxième journée qu’on a passé là-bas on a pu faire ce qu’on voulait en dépendance du correspondant de chacun. Quelques-uns parmi nous sont allés au Laser Game, un jeu similaire au Paintball mais qui utilise des rayons infrarouges à la place de peinture. Quelques autres sont allés au bowling où ils se sont bien amusés. Finalement, il y en a aussi qui sont allés tout simplement se promener par le centre-ville pour faire du shopping. Il y a eu même des gens qui ont pu faire plusieurs activités.

En somme, on a tous passée une belle journée avec nos correspondants en parlant et améliorant notre français.




samedi, février 20, 2016

5 février : dernier jour en France


Dernière photo avec nos correspondants

Vendredi matin, tous les correspondants espagnols nous sommes réunis au lycée Jean-Lurçat avec nos valises pour aller skier avant de rentrer chez nous. Le moment de dire adieu aux nouveaux camarades est arrivé, puisqu’on ne va plus se voir jusqu’à ce qu’ils nous rendent visite en avril. On s’est dirigés alors vers la station de ski Les Angles. La route a été longue et lorsque on est arrivés la plupart étaient déjà préparés pour l’activité, alors que le reste a eu l’opportunité de se changer. Tous ceux qui n’avaient pas de matériel de ski (skis, chaussures, casque, lunettes…) ont pu le louer. Les groupes avaient déjà été faits à l’avance et les élèves étaient regroupés selon leur niveau: pistes noires, rouges, bleues ou vertes. On nous a présenté nos moniteurs et l’activité à commencé. On a fait une pause pour manger et vers 14 heures on à repris le ski.

Cette activité a été formidable. Même si quelques-uns d’entre nous ont découvert que la neige n’est pas si douce qu’ils ne le pensaient et que ce n’est pas facile de monter sur un télé-arrastre, on a tous passé une bonne journée de ski. Le paysage était ensoleillé, et nous avons pu prendre quelques photos depuis le télésiège. Notre moniteur nous a même montré où se trouve le Canigou, dont certains d’entre nous avaient déjà entendu parler. Comme les élèves étaient divisés par groupes, ceux qui n’avaient jamais descendu une piste ont découvert le ski même si cela est synonyme de quelques chutes ! Ainsi, cette dernière journée d’échange s’est déroulée rapidement (trop selon certains) entre piste et piste et au bout de quelques heures nous nous sommes retrouvés à nouveau dans le bus, prêts à partir pour la Catalogne.

Clara Pons et Víctor Núñez



Groupe batxibac au ski
 
Groupe pistes noires

jeudi, février 18, 2016

4 février : Perpignan et Mémorial de Rivesaltes


Visite guidée de Perpignan

Le matin, nous avions tous rendez-vous au Lycée Jean Lurçat. Les Français sont allés en cours et nous, pour une visite guidée sur Perpignan.

Nous sommes partis du Castillet et nous avons fait une balade pour découvrir le centre historique de la ville, ses ruelles, sa cathédrale... 

Violette et Maria vont bientôt nous raconter comment s'est déroulée cette balade sur la "Ville d'art et d'histoire". 



Cours de danse

Après une fabuleurse visite du centre ville de Perpignan, nous nous sommes diirigés au Centre Espangol. Une fois arrivés là-bas, nos professeurs nous ont fait savoir la bonne nouvelle : on allait dancer de la salsa. Au début de la classe, presque personne voulait danser. Les deux moniteurs nous insistaient à dancer, mais on avait du mal. Et peu à peu, la confiance entre les uns et les autres s'est installé dans la pièce. Tout le monde dansait, riait, s'amusait !

le plus drole a été que Mercè dansait avec nous. Et elle ne bougeait pas mal du tout. On sentait qu'elle est espagnole et elle a le sang chaud. Le meilleur moment a été lorsqu'on s'est mis à danser en couple. Que des rires permanents ! Et à la fin de la classe, on était pas très contents, on aurait voulu continuer, mais on avait passé un bon moment tous ensemble, un moment à jamais oublier !






Mémorial de Rivesaltes


L'après midi du jeudi 4 Février, nous sommes allés visiter le Memorial du Camp de Rivesaltes.

Le Camp Joffre de Rivesaltes, plus connu comme Camp de Rivesaltes, est un site militaire fondé

en 1938. Au début, il s ́agissait d ́un camp pour instruire les troupes françaises d'outre­mer. Il se

situe au Sud­Est de la France, à quelques kilomètres de Perpignan. Le Camp est à côté d'une

route nationale ainsi que d’une voie ferrée. Un centre militaire d’instruction est donc créé, sur

600 hectares.

Il est rapidement utilisé pour interner des réfugiés espagnols et alemands. Lors de la Guerre

Civil Espagnole, le retrait du “Ejército Popular Republicano Español”, aprés l'échec du front de

Catalogne, provoque la fuite vers la France de milliers de refugiés (15 000 furent enfermés dans

ce camp) et, avec la Seconde Guerre Mondiale et les besoins de donner accueil à la population

civile, qui fut evacuée des regions prochaines aux frontières du Nord et du Ouest de la France, il

a eté decidé, vers la fin de l'année 1940, aprés la bataille de Fance, un agrandement du camp

en 600 HA, pendant que la zone militaire du champ restait opérative, avec une capacité pour 17

000 personnes dans 150 barracons.

En Mai 1941, la camp comptait 6 475 internés dont plus de la moitié étaient des Espagnols et un

tiers étaient des Juifs. Entre 1941 et 1942, le camp compte 21 000 détenus. Après la libération,

le site de Rivesaltes est utilisé pour la détention de prisionniers de guerre allemands et

collaborateurs.






















La soirée

Après avoir passé trois belles journées à Perpignan, l’heure de nous dire au revoir
était arrivée, et une fête organisée à la cafétéria du lycée nous attendait.

Au début, on on n’avait pas très envie d’y aller à cause de l’horaire (une soirée de 20h à 22h !, avec des profs !!!) … ce n’était pas le type de fête qu’on est habitués.

Néanmoins, on doit reconnaitre qu’on se trompait. On a passé une très belle soirée avec de la bonne musique, et avec le plus important, nos amis et nos correspondants, avec qui, même si on se connaissait depuis quatre jours, on savait qu’on ne les oublierait jamais. Qu’est-ce qu’on pouvait souhaiter de plus?


Pendant ces deux heures, on a pu s’amuser avec tous pour une dernière fois, personne ne voulait voir la fin. On peut dire qu’on garde un très bon souvenir de notre dernière soirée à Perpignan. Un bon souvenir malgré la fatigue après avoir dansé et notre voix, qui avait disparu tant on chanté.  


lundi, février 15, 2016

3 Février : Le lycée et les loisirs


Le deuxième jour d’échange, le mercredi 3, nous sommes arrivés à 8 heures au lycée Jean Lurçat de Perpignan, où nos correspondants étudient. Nous sommes allés avec eux en cours pour voir comment se déroule le système éducatif français et pour connaître un peu tout le fonctionnement scolaire.

Comme nos correspondants ne se trouvaient pas tous dans la même classe, chacun était dans la classe ou devait aller son correspondant. Alors, nous avons pu découvrir comment se déroulait le cours de SVT (Sciences de la vie et de la terre), de français et de littérature.

Premièrement, on a vu que quand le prof est arrivé, tout le monde s’est levé et nous sommes restés stupéfaits parce qu’en Espagne, pratiquement, ça ne se fait pas. Après, on s’est rendu compte qu’en France ils font une heure d’une matière concrète. Ce jour-là, cette matière était le cours de SVT et après ils font deux heures d’une autre matière, nous avons fait le cours de français et nous avons eu un quart d’heure pour nous  reposer entre les deux classes.  


Finalement, les élèves espagnols,  nous avons fait un cours de littérature en français avec une professeure  qui nous a expliqué un peu de quoi s’agissait le livre ‘L’étranger’ d’Albert Camus, avec des illustrations et des documents. C’était surtout adressée à les élèves qui sont en terminale, parce que c’est le livre qu’ils auront à l'épreuve externe cette année.


Pendant ces 4 heures de cours en France, on a pu comprendre que le système éducatif et la façon d’appliquer les mêmes valeurs sociales, réglementaires et disciplinaires changent dans chaque pays et on a pu vérifier comment la distribution du temps est aussi différente en France et en Espagne, car en France les activités sont plus distribuées pendant le jour, mais en même temps il y a beaucoup de ce temps qui est perdu. Alors ce n’est pas possible de dire si un système est meilleur que l'autre; c'est,  simplement, différent de notre système.

Irene Garcia et Albert Nicolàs



L’après-midi de mercredi, on l’a passé tous avec nos correspondantes, et alors chacun  a décidé ce qu’il voulait faire. Quelques uns se sont trouvés en train de se promener par les rues de Perpignan et ils sont allés  faire les boutiques ; d’autres  sont allés  faire du bowling, et d’autres même au Laser Ggame.

 
Ceux qui sont allés sur Perpignan  jouir de la ville, se sont trouvés dans un petit groupe et ils sont allés gouter ensemble et après ils se sont vus accompagnés par les filles françaises par environ... 10.000 boutiques. Un autre groupe est allé au bowling, ça a été particulièrement amusant car quelques uns ne savaient pas jouer, mais après quelques jeux, ils étaient déjà habitués à lancer la lourde balle et ça allait mieux.. Et puis, un groupe plus nombreux est allé au laser games, un jeu de pistolets virtuels qui consiste à éliminer le plus grande nombre de personnes de l’autre équipe. Ce Laser Game se jouait dans une salle très grande avec des endroits où se cacher et différentes corridors.

C’était une après-midi différent avec notre correspondant, nous avons eu l’opportunité de le connaître mieux et de connaître aussi d’autres correspondants.

Aina Martí et Alba Sánchez


samedi, février 13, 2016

2 Février : arrivée en France


Ça fait une semaine que nous sommes arrivés de Perpignan, nous attendions ce voyage depuis des mois et il restera vivant pendant longtemps; au moins jusqu'à ce que de nouvelles expériences avec nos correspondants se produisent au mois d'avril. 

Nous vous présentons ici des moments intéressants du voyage présentés par quelques élèves (soyez indulgeant avec leurs fautes, s'il vous plaît)

Collioure

Après quelques heures euphoriques et amusantes dans l’autobus nous sommes arrivés à Collioure. On s'est  dirigé vers le premier arrêt, le cimetière, où on a lu six poèmes d’Antonio Machado et un poème d'une élève de seconde Batxibac (Sara) à côté de la tombe de l’auteur. Ensuite, morts de faim, nous sommes allés à manger à côté de la mer en profitant la merveilleuse vue, accompagnés de mouettes et de pigeons. Quelques-uns ont profité l’heure libre pour acheter des galces ou des bracelets, la belle journée le mérité ! Finalement on a dû retourner à l’autobus, la Maternité d’Elne nous attendait.


Berta Taixés et Sara Garcia










Maternité d’Elne

Le mardi 2 février, jour de notre arrivée en France, les classes de 1er Bat et 2n Bat en langue française sommes allés visiter l’ancienne maternité d’Elne qui a aujourd’hui une fonction de musée.
Les origines de cette maternité sont lors de la Guerre Civile espagnole entre 1936 et 1939 quand des bénévoles d’Ayuda Suisse aident les 500.000 réfugiés qui quittent leur pays pour la France. C’est à ce moment que les autorités décident d’ouvrir des camps comme celui d’Argelès-sur-Mer où les conditions de vie sont extrêmes en raison du froid, du vent…
Une des collaboratrices d’Ayuda Suisse, Elizabeth Eidenbenz est une pionnière à parvenir à aider les femmes enceinte et leurs enfants. Seulement 10% des bébés naissant à Argelès-sur-Mer survivent. Un an après leur arrivée aux plages, Elizabeth ouvre la maternité et accueille les femmes qui doivent suivre des horaires et réaliser des tâches pour maintenir leur place. Le taux de survivance des enfants et de leur mère augmente fortement. Le bâtiment fut en actif jusqu’en avril 1944.



La maternité fut abandonnée. Ce ne fut qu’en 1997 que des travaux de reconstruction de mirent en place par Charpentier. Depuis 2002 des journées de retrouvailles s’organisent entre enfants et mères à Elne avec la présence d’Elizabeth Eidenbenz. Elle mourut le 23 mai 2011. Elle demanda de n’avoir aucune reconnaissance et que toutes ses donations furent envoyées à des organisations aidant la figure de l’enfant. 

Júlia Cano et  Margot Moulin





L'accueil au Lycée Jean Lurçat de Perpignan

Après la visite à la maternité d'Elne,  nous sommes arrivés au Lycée Jean-Lurçat. Nous étions très fatigués, mais à la fois nous avions une grande envie de connaître à nos correspondants.

Mme la professeur d'espagnol nous attendait à la porte du Lycée et nous a accompagnés jusqu'à la cantine où se trouvaient nos correspondants et un goûter de bienvenue. Nos correspondants étaient tous assis et avaient un air de vouloir nous connaître aussi. Quelques-uns ont pu se reconnaître et voulaient aller se saluer mais on a dû attendre à être appelé pour faire comme une annonce générale des prénoms de chacun. 

L'intendant, le directeur et les professeurs de langues étaient aussi présents. Quand tous les Espagnols se sont rassemblés à "leur Français", ils nous ont fait une visite par tout le lycée. Il était vraiment énorme et ses installations étaient majestueuses. On est finalement tous partis chez nos correspondants avec une grande curiosité pour nous connaître encore plus. Je pense que nous avons tous beaucoup dormi cette première nuit puisque nous étions épuisés. 

Gabriel Mollier et María Martínez

mercredi, février 10, 2016

La Saint-Valentin 2016


Dans quelques jours, c'est la Saint-Valentin. Voilà plein d'activités que nous proposons pour fêter la journée la plus romantique de l'année.

Travaillez le français et fêtez Saint-Valentin en même temps!

(Cliquez sur le coeur pour accéder aux activités)